Thèse soutenue

Apport du suivi pharmacodynamique des immunosuppresseurs en transplantation d'organes
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Auteur / Autrice : Cindy Canivet
Direction : Nassim KamarRobert Salvayre
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physiopathologie
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Toulouse 3

Résumé

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Au cours de ces travaux, nous avons étudié en cytométrie de flux, la prolifération, l'expression des marqueurs d'activation CD25 et CD71 et la sécrétion des cytokines intra-cytoplasmique IL-2 et TNF-alpha des lymphocytes T, chez des patients en attente de greffe et des patients greffés rénaux et hépatiques. Nous avons montré que les patients en attente de greffe hépatique, du fait d'une hépatite C, ont une prolifération et une activation des lymphocytes T plus importante que les patients en attente de greffe pour une autre pathologie hépatique. De plus ceux atteints d'une hépatopathie ont une sécrétion de cytokines plus importante que les personnes saines. Ces observations pourraient expliquer le risque plus élevé de rejet aigu après transplantation hépatique chez les patients infectés par le virus de l'hépatite C. Par la suite, nous avons comparé le statut immunitaire de patients en attente de greffe rénale (sous dialyse), avec celui de patients transplantés rénaux et celui de volontaires sains en fonction de leur âge. Dans chaque groupe de patients, nous avons constaté une corrélation entre l'âge du receveur et la sécrétion de TNF-alpha. Nous avons également utilisé l'approche de l'étude pharmacodynamique pour comparer différents immunosuppresseurs. Nous avons comparé l'effet immunosuppresseur du léflunomide avec celui du mycophénolate mofétil (MMF) chez des patients transplantés rénaux présentant une néphropathie à virus BK. Le léflunomide s'est avéré être aussi immunosuppresseur que le MMF, ce qui suggère que son effet bénéfique dans le traitement de la néphropathie à virus BK est dû, au moins en partie, à son activité antivirale. Puis nous avons comparé l'effet des deux formulations de l'acide mycophénolique : le MMF et le mycophénolate sodique (MPS). Le MPS tend à avoir une activité immunosuppressive légèrement moins importante que le MMF ; ceci peut-être le reflet des différences pharmacocinétiques entre les 2 formulations. Enfin, nous avons comparé les facultés immunosuppressives du belatacept à la ciclosporine A. L'étude pharmacodynamique des immunosuppresseurs a permis de comparer l'efficacité de différentes stratégies immunosuppressives visant à diminuer le taux d'anti-calcineurines administré chez des patients transplantés afin d'éviter leur effet néphrotoxique et diminuer le risque de perte de greffon. . .