Thèse soutenue

Contribution à la critique des théories de l'action : intention et émoraison

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Auteur / Autrice : Mélanie Girard
Direction : Pascal RoggeroSimon Laflamme
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sociologie
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Toulouse 1 en cotutelle avec Sudbury (Canada), Université Laurentienne

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le travail s'inscrit dans le projet d'une sociologie relationnelle. Il se construit en cinq parties. La première consiste à présenter le contenu et le rôle des théories de l'action et à attirer l'attention sur les tentatives de dépassement ; elle pose ensuite, en les critiquant, les principes des théories de l'action, puis les principes de la théorie relationnelle ; elle procède, enfin, à l'élaboration d'hypothèses, en fonction des principes de l'un et l'autre des modèles, puis à la création d'indicateurs qui serviront à l'observation. La deuxième partie présente la démarche adoptée pour effectuer la comparaison ; elle explique comment la saisie audio-vidéo de délibérations de comités et d'assemblées en France et au Canada sert de terrain pour une analyse qui s'effectue, dans un premeir temps, sur les propos des acteurs et, dans un second, sur les acteurs eux-mêmes ; elle explique en quoi cette démarche permet de mettre à l'épreuve les principes des deux modèles. La troisième section se penche sur les résultats de l'analyse ; elle montre comment les dynamiques modulent les comportements et fait valoir en quoi les principes d'une modélisation rationalisante témoignent de simples possibilités d'action ; elle discute aussi de l'incidence de conditions extérieures sur la présence ou non de l'intention et elle observe la non-détermination de ces facteurs externes. La partie qui suit s'étend sur les conséquences de ces observations et, avec la cinquième partie, elle rappelle la nécessité, pour la sociologie, de s'engager dans des entreprises théoriques qui soient plus en correspondance avec son objet d'étude.