Etude de motifs métamatériaux en forme de spirales circulaires ou rectangulaires
Auteur / Autrice : | Salim Nemer |
Direction : | Bruno Sauviac |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Optique photonique et hyperfréquence |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Saint-Etienne |
Jury : | Rapporteurs / Rapporteuses : Martine Le Berre |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ce travail se situe dans le domaine des recherches visant à améliorer (ou remplacer) les systèmes résonants à ferrites dans certaines applications. L'intérêt repose sur la minimisation des dimensions, du poids et de pertes d'insertions, dans le but de proposer des structures de faibles dimensions géométriques, avec des motifs résonants pouvant être éventuellement insérés dans les fentes d'une ligne CPW. Nous proposons donc d'utiliser, en complément ou en remplacement du matériau magnétique, un matériau artificiel résonant (métamatériau). Il s'agit de motifs planaires conducteurs (les spirales) dont les dimensions sont liées à la longueur d'onde du signal radiofréquence et dont la forme géométrique aura une influence directe sur la propagation du signal (variation de permittivité ou de la perméabilité). La modélisation de ces motifs, par des méthodes connues en microélectronique ou celle étudiée à base des anneaux fendus (SRR), est limitée. Pour pouvoir dimensionner correctement ces dispositifs, il faut bien maîtriser les fréquences de résonances de ces spirales, car les réponses sont souvent très étroites et dons très sensibles aux erreurs de dimensions. On a donc innover en proposant deux méthodes complémentaires l'une de l'autre qui nous permettent de bien maîtriser ces métamatériaux en forme de spirales. Pour étayer notre modélisation, on a tourné plusieurs simulations à l'aide d'un simulateur électromagnétique 3D. Puis on a réalisé des prototypes simples de fabrication, en utilisant l'Epoxy comme un substrat cuivré de 35 µm. On a choisi des dimensions des rubans métalliques qui sont faisables (de 400 à 1250 µm) avec un masque souple. Les résultats des numériques et expérimentaux ont présenté un faible décalage de la fréquence de résonance par rapport à la modélisation (de l'ordre de 3 %)