Investissement dans les fonds structurés : études empiriques
Auteur / Autrice : | Nada Brahmi-Belghith |
Direction : | Pascal Grandin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 27/05/2009 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | Economie, Gestion Et Espace |
Partenaire(s) de recherche : | Département de la FSEG de l'UPEC : Institut d'Administration des Entreprises (IAE) - Gustave Eiffel |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Chollet |
Examinateurs / Examinatrices : Pascal Grandin, Pierre Chollet, Pascal Alphonse, Hervé Alexandre, Jean-Pierre Raman | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascal Alphonse, Hervé Alexandre |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ce travail analyse le marché français des fonds structurés sous différents angles d’analyse. Dans une première partie, nous étudions le niveau des frais de gestion des fonds structurés. Nous montrons que le niveau des frais de gestion varie en fonction du type de gestion du fonds : les fonds à gestion passive ont des frais de gestion plus élevés que les fonds à gestion dynamique, la taille du fonds et la taille de la société de gestion sont négativement liées au niveau des frais de gestion, les fonds éligibles au PEA ont des frais plus élevés que les fonds non éligibles au PEA et l’appartenance de la société de gestion à un groupe bancaire contribue à la baisse du niveau des frais de gestion. Dans une deuxième partie, nous étudions l’offre des fonds structurés. Nos résultats montrent qu’une hausse du niveau des taux d’intérêt sans risque favoriserait l’émission des fonds à formule. Quant à la nature de la garantie offerte, nous montrons que l’accroissement de la volatilité du CAC40 et l’accroissement des taux d’intérêt favorisent l’émission des fonds garantis au détriment des fonds non garantis. Par contre, la médiatisation de l’affaire Benefic a entraîné une baisse de l’offre des fonds à formule dont le capital n’est pas intégralement garanti. Dans une troisième partie, nous mesurons la performance des fonds à formule français en la comparant à celles d’un investissement dans le CAC 40 et d’un investissement dans une obligation, le tout sur une même période d’étude. Nos résultats montrent que les fonds structurés sont les produits les moins performants. Et dans la quatrième étude, nous analysons le comportement d’investissement dans les fonds structurés d’un point de vue cognitif et nous montrons que les investisseurs sont sujets à l’erreur de conjonction, à l’effet de l’encadrage et aux biais de représentativité, de disponibilité et d’ancrage.