Thèse soutenue

Caractérisation et optimisation de membranes métalliques composites pour la perméation de l’hydrogène gazeux

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Auteur / Autrice : Céline Decaux-Moueza
Direction : Pierre Millet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences appliquées. Electrochimie et sciences des matériaux
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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L’industrie automobile s’intéresse à l’utilisation du vaporeformage d’agro-carburants dans des réacteurs catalytiques embarqués comme source d’hydrogène pur pour piles à combustible H2/O2. L’hydrogène est extrait par perméation au travers de membranes métalliques à base de palladium. L’utilisation de telles membranes pose certains problèmes : (i) augmentation des flux de perméation (accélérations) et des durées de vie, (ii) diminution des coûts (développement de membranes de faible épaisseur) ; (iii) tolérance zéro vis-à-vis du CO. Cela impose de pouvoir mesurer in situ, séparément et quantitativement, les contributions surfacique (chimie – dissociation de H2) et volumique (transport de H par diffusion) lors du processus de perméation. La spectroscopie d’impédance pneumato-chimique (SIP), développée pour l’insertion d’hydrogène dans les métaux, a été étendue au processus dynamique de perméation. Un bâti volumétrique de type Sieverts a été modifié pour permettre de collecter le perméat et de mesurer les fonctions de transfert associées au processus de perméation. Un modèle a été développé pour obtenir les valeurs des constantes cinétiques microscopiques des étapes de surface et de volume (résistances de surface et coefficient de diffusion) en fonction de l’état cristallographique et microstructural de l’échantillon. Les résultats obtenus sont cohérents avec ceux obtenus en régime stationnaire de perméation. En régime transitoire de perméation, des transferts de contrôle cinétique ont été mis en évidence. La méthode a été validée sur différents types d’alliages de palladium (palladium-argent et palladium-cuivre) et utilisée pour caractériser un perméateur prototype industriel.