Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Aurélie Chapelle
Direction : Lise Jouanin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les lignines sont des hétéropolymères complexes formés par la polymérisation de sous-unités dérivées des monolignols. Du fait de leur noyau phénolique, les monolignols sont des composés toxiques pour la cellule et ils ne peuvent donc être stockés par celle-ci sous leur forme libre. Il a été suggéré que leur forme glucosylée pourrait être impliquée dans leur stockage et/ou leur transport. Les gènes UGT72E1, UGT72E2 et UGT72E3 codent pour des UDP-glycosyltransférases acceptant préférentiellement les monolignols comme substrats in vitro. Bien qu’exprimés au niveau de la tige, ces trois gènes ne sont pas impliqués dans la lignification. Cependant, la répression de l’expression de ces gènes mène à une dérégulation du métabolisme des phénylpropanoïdes. De même, le gène UGT72D1, phylogénétiquement proche des gènes UGT72E1, UGT72E2 et UGT72E3 n’est pas impliqué dans la lignification et semble avoir un rôle proche de celui de l’UGT72E3 in planta. Les gènes BGLU45, BGLU46 et BGLU47 codent pour des β-glucosidases proches d’une β-glucosidase de pin spécifique de la coniférine (monolignol glycosylé). BGLU47 n’est pas impliquée dans le métabolisme des phénylpropanoïdes. En revanche la répression de l’expression des gènes BGLU45 et BGLU46 est responsable d’une forte augmentation de la coniférine au niveau des tiges et des racines exposées à la lumière ainsi qu’à une dérégulation de la voie de biosynthèse des phénylpropanoïdes. Bien qu’ayant confirmé la présence de monolignols glycosylés dans les tiges d’Arabidopsis, les travaux réalisés durant cette thèse n’ont pas permis d’établir une relation claire entre ceux-ci et le processus de lignification.