Thèse de doctorat en Physique et chimie de l'atmosphère et climat
Sous la direction de Peter Rayner.
Soutenue en 2009
à Paris 6 .
Le transport atmosphérique relie directement la variabilité des flux de CO2 anthropiques et des puits de carbone naturels aux variations de concentrations atmosphériques. De nombreuses études (1990-2000) se sont penchées sur la résolution du problème inverse : déterminer, en utilisant un modèle numérique du transport, les flux de CO2 en accord "optimal" avec les mesures de concentration. L'originalité du travail de thèse était 1) de simuler la concentration en CO2 à une résolution rarement atteinte sur l'ensemble du continent Européen, et 2) d'inverser les flux à la plus haute résolution possible, celle du modèle de transport. Dans un premier temps, on a donc évalué la capacité du modèle de transport à reproduire les variations décennales, diurnes et synoptiques observées. Dans un second temps, on a inséré le code adjoint du modèle dans un nouveau schéma d'inversion variationnelle développé au laboratoire, puis estimé la distribution "optimale" des flux et leurs incertitudes.
On the use of a mesoscale atmospheric transport model : for the estimation of CO2 sources and sinks at the European regional scale by assimilating in-situ atmospheric observations
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