Thèse de doctorat en Biophysique
Sous la direction de Pascal Silberzan.
Soutenue en 2009
à Paris 6 .
Les travaux présentés dans cette thèse constituent une étude des mouvements collectifs des cellules épithéliales lors de la cicatrisation grâce à une méthode de réalisation des blessures à l’aide de pochoirs en PDMS. Cette méthode permet de créer des épithéliums présentant directement la forme choisie au lieu de détruire plus ou moins sélectivement des cellules, nous permettant d’évaluer le comportement des cellules soumises uniquement à un effet de « bord libre » : le seul moyen pour l’épithélium de « détecter » l’existence de la blessure est en effet l’exposition des cellules situées sur ses bords à une surface vierge. Nos observations ont permis de montrer que la cicatrisation constituait un phénomène de migration collective coordonnée des cellules, allant bien au-delà d’un simple étalement de l’épithélium. La cicatrisation s’effectue en effet par l’intermédiaire de digitations présentant à leur extrémité une cellule présentant un phénotype remarquable, s’étendant sur une surface beaucoup plus grande que les autres et très motile. Les expériences que nous avons menées vont dans le sens d’un mouvement collectif largement contrôlé par ces cellules leaders.
Collective migration of epithelial cells
Pas de résumé disponible.
Cette thèse a donné lieu à une publication en 2013 par [CCSD] à Villeurbanne
Migration collective de cellules épithéliales