Thèse de doctorat en Biologie marine
Sous la direction de Françoise Gaill et de Thomas Boudier.
Soutenue en 2009
à Paris 6 .
Les symbioses impliquant des bactéries méthanotrophes et sulfoxydantes se rencontrent chez de nombreux mytilidés des écosystèmes marins profonds à base chimiosynthétiques pour lesquels elles jouent un rôle majeur dans la nutrition et l’adaptation à leur environnement. Ce travail de thèse a consisté à adapter et développer différentes approches basées sur le FISH (Fluorescent in situ hybrization), la microscopie et l’analyse d’images. Ces techniques ont permis l’identification de 6 types de bactéries symbiotiques sur une même coupe de filaments branchiaux de l’éspèce Idas sp. Et l’étude ultrastructurale de cette symbiose. Une technique fiable de quantification de chaque type de symbiontes présent dans les bactériocytes de certains mytilidés a confirmé l’existence de variations des populations symbiotiques de l’espèce Bathymodiolus azoricus en fonction de certaines conditions environnementales, établissant la capacité des symbiontes à s’adapter rapidement aux variations du milieu.
Investigation of mytilids symbioses from deep-sea chemosynthetic based ecosystems, using FISH, microscopy and image analysis
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