L’année 1900. La peinture contemporaine au travers des expositions parisiennes
Auteur / Autrice : | Emilie Martin-Neute |
Direction : | Barthélémy Jobert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l’art |
Date : | Soutenance le 13/11/2009 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l’art et archéologie (1992-.... ; Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre André Chastel (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Éric Darragon |
Examinateurs / Examinatrices : Barthélémy Jobert, Patricia Mainardi, Laurence Des Cars |
Mots clés
Résumé
L’année 1900 marque la fin théorique du XIXe siècle, dont les dernières années se caractérisent encore trop souvent dans les esprits par l’opposition irréversible entre académisme et avant-garde. Si le premier est parfois synonyme de sclérose artistique et de peintres vieillissants, la seconde est toujours considérée de nos jours comme victime du système officiel des Beaux-Arts, ne trouvant de salut que dans les réseaux parallèles constitués par les galeries et marchands d’art. L’étude des expositions de peintures ayant eu lieu à Paris au cours de l’année 1900 tend à revenir sur ce présupposé. Les manifestations organisées relèvent de différentes structures, qu’il s’agisse de l’Exposition universelle, du Salon de la Société des Artistes français ou des marchands d’art indépendants néanmoins, toutefois l’analyse approfondie du mode de fonctionnement et du contenu des expositions permet de mettre en lumière les différentes passerelles qui existent à la fin du siècle entre la sphère officielle et la sphère mercantile. C’est donc en confrontant l’intégralité des expositions ayant eu lieu dans la capitale au cours de l’année 1900 que cette thèse propose de rendre compte de la complexité du monde artistique parisien à cette époque, des multiples facettes de l’école picturale française, et surtout de la perméabilité entre académisme, modernité et avant-garde.