Auteur / Autrice : | Geoffroy Lauvau |
Direction : | Alain Renaut |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 11/12/2009 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Rationalités contemporaines (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Steiner |
Examinateurs / Examinatrices : Alain Renaut, Stéphane Chauvier, Alain Trannoy |
Mots clés
Résumé
L'Université, comme lieu de formation du savoir et de formation au savoir, paraît dédiée au culte d’une science désintéressée. La logique de son fonctionnement, sa rationalité, semble ainsi étrangère aux modalités économiques d’organisation des sociétés de marché. Pourtant, depuis le Moyen Âge, l’Université forme des professionnels. À l’heure de sa démocratisation, et dans un contexte d’économie de la connaissance, est-il alors certain qu’elle s’oppose frontalement à la rationalisation économique des règles sociales ? Ne faut-il pas plutôt penser qu’elle a désormais un rôle décisif à jouer, en bonne intelligence avec la logique économique ? Sa capacité à (re)distribuer aux individus des chances d’accéder à des positions socio-professionnelles en fait une institution exemplaire de la manière dont le problème de la justice sociale se pose dans des sociétés développées.