La prédication de Carême à Séville au temps de la Contre-Réforme (1586-1700)
Auteur / Autrice : | Manuela-Águeda García-Garrido |
Direction : | Annie Molinié-Bertrand |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études romanes. Espagnol |
Date : | Soutenance le 05/12/2009 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Civilisations, cultures, littératures et sociétés (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Civilisations et littératures d'Espagne et d'Amérique du Moyen-Age aux Lumières (Paris ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Ricardo Saez |
Examinateurs / Examinatrices : Annie Molinié-Bertrand, Juan Gil, Estrella Ruiz-Gàlvez Priego |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Au lendemain du concile de Trente, le Carême, quarante jours de pénitence et de méditation, devint le cycle liturgique le plus important pour l’Église catholique. On prêchait davantage à ce moment et on s’adressait aux fidèles pour les instruire, réprouver leurs mœurs et aborder de nombreuses controverses théologiques. À Séville, depuis 1586, la prédication de Carême envisageait un projet de réforme moral posant les bases d’un modèle de « société confessionnelle ». À partir de l’analyse de 117 sermons de Carême et d’une documentation hétérogène (visites pastorales, libros de despachos, correspondance, récits de missions, biographies de religieux, histoires ecclésiastiques…), nous étudions la façon dont la prédication de Carême a contribué au développement d’une spiritualité hétérodoxe, qui a mis à l’épreuve les objectifs fixés par la Contre-Réforme.