Thèse soutenue

Képi blanc, casque d’acier et chemise brune : une tentative subversive vue par les archives françaises
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Alexis Neviaski
Direction : Jacques Frémeaux
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire contemporaine
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Paris 4

Résumé

FR  |  
EN

Le contentieux entre l’Allemagne et la Légion étrangère est antérieur à la Première Guerre mondiale. Toutefois, la fin de ce conflit change la donne. D’une part les nations ne sont plus sur le même pied d’égalité puisque l’Allemagne est vaincue et qu’elle connaît de graves troubles intérieurs. D’autre part, « la vieille Légion est morte dans les tranchée du nord de la France. » Aussi l’institution est-elle à reconstruire. Or, le relèvement de ce corps d’élite ne peut pas se faire sans l’ennemi d’hier. Le contingent austro-allemand est une manne indispensable pour la « jeune Légion ». Ce paradoxe engendre une rivalité non seulement pour assurer ou non le recrutement mais aussi la mise en place d’un dispositif de renseignement voire une prise en compte des évolutions sociales et de la communication autour de l’Institution. Pour la Légion étrangère, l’Entre-deux-guerres ou le passage « d’une guerre à l’autre » n’est pas synonyme de paix. Elle est une période de remise en question et d’adaptation sous fond de menées subversives dont la Légion n’est que l’un des aspects d’une rivalité coloniale et politique qui ne cesse pas de grandir.