Thèse de doctorat en Philosophie politique
Sous la direction de Rossella Bonito Oliva et de Jean-François Kervégan.
Soutenue en 2009
à Paris 1 en cotutelle avec l'Università degli studi di Napoli "L'Orientale" .
La crise des années '70 produit un cour-circuit entre la crise du capitalisme, du marxisme et de la modernité. La théorie de la régulation, dans les travaux de A. Lipietz, M. Aglietta, R. Boyer et dans les recherches du C. E. P. R. E. M. A. P. Sur l'inflation, relève Ie défi d'expliquer pourquoi ces évènements parlent d'un point de non-retour dans la science économique. Le marxisme et les théories économiques classiques sont appelées à donner leur réponse. L'on découvre que leur travail a été celui de mettre en discours des catégories sociales. La critique de l'économie devient un exercice de traduction entre des langages différents. Leur présupposé échappe a cette oeuvre de mise en discours et renvoie a des pratiques qui instituent, en même temps, l'ordre social et ses représentations. La science se révèle être affectée par un inconscient. La tentative de trouver une solution à la crise fait de celle-ci l'élément thérapeutique qui agit sur la science appelée à en donner une explication.
The therapy of crisis : regulation theory and marxism's crisis
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