Thèse soutenue

Macroarchitecture et résistance osseuse : rôle de l'os cortical
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Auteur / Autrice : Karine Briot
Direction : Claude Laurent BenhamouChristian Roux
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physiologie
Date : Soutenance le 04/12/2009
Etablissement(s) : Orléans
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Sciences et technologies (Orléans)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Caractérisation du tissu osseux par imagerie : techniques et applications (2006-2011)
Jury : Président / Présidente : Philippe Orcel
Examinateurs / Examinatrices : Claude Laurent Benhamou, Christian Roux, Philippe Orcel, Pascal Guggenbuhl, Patrice Fardellone, Bernard Cortet
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascal Guggenbuhl, Patrice Fardellone

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L’objectif de ce travail était d’étudier certains aspects de la géométrie ou macroarchitecture afin de mieux comprendre la contribution de la géométrie sur le risque de fracture. Pour les os tubulaires, l’apposition périostée tente de compenser la perte osseuse après la ménopause et il existe peu d’études pour les vertèbres. Dans une étude prospective, les dimensions des corps vertébraux augmentent significativement à 3 ans chez les femmes ménopausées ostéoporotiques et que cette augmentation est fortement associée à la taille initiale des os suggérant que les os plus grands ont besoin d’une expansion périostée plus importante pour maintenir la résistance osseuse. Des études antérieures ont suggéré qu’il fallait évaluer la géométrie du rachis dans sa globalité en étudiant le rôle des courbures rachidiennes. Dans une deuxième étude prospective de 3 ans chez des femmes ménopausées ostéoporotiques, la cyphose thoracique est un facteur de risque de fractures vertébrales même après ajustement sur la présence de fractures vertébrales prévalentes. Une troisième étude prospective qui a cherché à identifier les paramètres géométriques associés au risque de fracture de hanche chez les femmes ménopausées ostéoporotiques non traitées montre que l’épaisseur corticale fémorale mesurée par l’outil HSA (Hip Structural Analysis) améliore la prédiction du risque de fracture de hanche indépendamment de la mesure de la densité minérale osseuse (DMO). L’outil géométrique que nous avons développé pour s’affranchir de l’influence de la DMO montre que l’augmentation de la distance intertrochantérienne est associée à une augmentation du risque de fracture indépendamment de la DMO. En revanche l’outil actuel est peu reproductible pour la mesure de la corticale fémorale.