Thèse soutenue

Modélisation du transport d'espèces chimiques en période convective pour l'étude de la haute troposphère tropicale en Amérique du Sud

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Jean-Michel Henriot
Direction : Michel PirreVirginie Marecal
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique et chimie de l'environnement
Date : Soutenance le 20/03/2009
Etablissement(s) : Orléans
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences et technologies (Orléans ; 2009-2012)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de physique et chimie de l'environnement (Orléans ; 2000-2011)
Jury : Président / Présidente : Sylvie Cautenet
Examinateurs / Examinatrices : Michel Pirre, Virginie Marecal, Sylvie Cautenet, Georges Durry, Karla Longo
Rapporteurs / Rapporteuses : Sylvie Cautenet, Georges Durry

Résumé

FR  |  
EN

De nombreux travaux indiquent qu’il est important d’étudier les impacts physico-chimiques de la convection profonde tropicale. Nous avons utilisé le modèle méso-échelle 3D non-hydrostatique CATT-BRAMS pour étudier le transport de traceurs dans la troposphère tropicale au-dessus de l’Amérique du Sud. J’ai effectué une validation de l’outil en complément d’une étude en saison sèche et dans les basses couches menée au CPTEC (Brésil). Les résultats obtenus dans ces travaux indiquent un comportement météorologique globalement correct. Le transport en résultant montre une sur-estimation du transport d’espèces chimiques dans la moyenne troposphère et une sous-estimation dans la haute troposphère. Cela vient d’un déclenchement trop fréquent de la convection restreinte, de la paramétrisation de la convection profonde et de la représentation de leurs interactions. Une adaptation du modèle pour la saison humide est nécessaire. A l’échelle locale des difficultés venant d’une sensibilité importante de la paramétrisation au relief sont rencontrées. Le CATT-BRAMS évolue vers un modèle avec chimie, le C-CATT-BRAMS. Les premiers résultats obtenus indiquent un fort impact de l’initialisation et des conditions aux limites pour les espèces NO et O3. Quelques soient l’initialisation ou les conditions aux limites utilisées, on observe une augmentation du rapport de mélange de ces espèces au cours du temps. Cela peut provenir d’une sur-estimation des émissions `a la surface dans le modèle, en particulier pour les méga-cités. Il est important de poursuivre la validation de cet outil afin de pouvoir étudier l’impact physico-chimique de la convection profonde tropicale avec ce modèle.