Etude en laboratoire des propriétés d’un spectromètre de Fourier hétérodyne imageur pour applications spatiales
Auteur / Autrice : | Cilia Damiani |
Direction : | Pierre Drossart |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Astronomie et astrophysique |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Observatoire de Paris (1667-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine1992-....) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Pierre Drossart, Benoît Mosser, Jérôme Genest, David Laubier, Thierry Viard, Jean-Pierre Rozelot |
Rapporteurs / Rapporteuses : Benoît Mosser, Jérôme Genest |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le concept du spectromètre imageur de Fourier hétérodyne (SFHI) recèle un fort potentiel pour l’imagerie spectrale planétaire à haute résolution. C’est un instrument capable d’atteindre une haute résolution spectrale, sans partie mobile, et pour des diamètres de télescope moindre, comparés au spectromètres à réseau à fente. Embarqué en orbite planétaire, il devrait bien se prêter à l’acquisition d’images par le mode pushbroom. Il présente un avantage net sur d’autres techniques dans la spécialité de spectroimagerie à haute résolution spectrale. Cette thèse offre une validation de ce concept. Tout d'abord elle propose un cadre théorique qui permet de décrire les performances de l’instrument, et donne les connaissances nécessaires pour la caractérisation des composants en fonction des performances attendues. Les tolérances aux réglages et l’efficacité de l’instrument en fonction des paramètres du système est établi. Ensuite, elle présente la conception du banc de démonstration NeHFTIS (pour New Heterodyne Fourier Transform Imaging Spectrometer) qui a permis de valider les prédictions théoriques. Ce démonstrateur a montré qu’en utilisant des composants simples et courants, il est possible d’obtenir de bonnes performances en terme de résolution spectrale (42 000) et d’imagerie. Une série de tests variés ont mis en évidence la conformité de l’instrument au comportement théorique, dans la limite de précision des réglages. Des images spectrales fidèles ont été obtenues dans la hauteur d’une fente. Finalement, si l’opportunité d’utiliser un SFHI se présente, ce travail constituera la base d’une proposition future de recherche spatiale sur un instrument de haute performances en spectro-imagerie planétaire à haute résolution spectrale.