Auteur / Autrice : | Sarah Porteboeuf |
Direction : | Klaus Werner |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique nucléaire. Physique des ions lourds |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les collisions de particules à très hautes énergies sont un moyen de sonder la matière au niveau de ses composants les plus élémentaires : les partons (quarks et gluons). Les collisions d’ions lourds ultra-relativistes produisent dans le même événement le Plasma de Quarks et de Gluons (QGP) et des interactions élémentaires de type parton-parton. Ces interactions, appelés processus durs, proviennent de l’état initial et produisent des partons de hautes impulsions transverses qui vont fragmenter en hadrons détectables (jets). Avant la fragmentation, les partons sont susceptibles d’interagir avec le QGP, modifiant les propriétés des hadrons produits. L’étude des processus dur sera d’un grand intérêt au LHC. La section efficace de production de jet est calculable en pQCD, en se basant sur l’hypothèse de factorisation. EPOS est un générateur d’événements dont l’objectif est de reproduire des événements directement comparables à l’expérience en décrivant aussi bien les aspects durs que les aspects mous (QGP) dans un modèle cohérent. Dans cette thèse, je détaillerai les motivations pour produire des processus durs dans un événement complet. La partie dure devant être compatible avec la pQCD. Ainsi, comme dans l’expérience la production d’un processus rare nécessite beaucoup de statistique. Je présenterais alors une méthode de coupure sur les hautes impulsions transverses permettant de produire facilement des jets de haute impulsion transverse dans le contexte des aspects mous