Thèse soutenue

Amélioration et nouvelle technologie de soudage linéaire et rotatif du bois

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Auteur / Autrice : Pantea Omrani
Direction : Antonio Pizzi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du bois et des fibres
Date : Soutenance le 19/10/2009
Etablissement(s) : Nancy 1
Ecole(s) doctorale(s) : ENSTIB
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LERMAB
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Antonio Pizzi, Michel Delmas, Frédéric Pichelin, Pascal Triboulot, Maurice Brünner
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Delmas, Frédéric Pichelin

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La technologie de soudage par friction, déjà appliquée aux thermoplastiques et aux métaux depuis plusieurs décennies, est utilisée ici pour le bois. Les objectifs de notre travail sont la réalisation d’assemblages soudés par rotation ou vibration linéaire et l’étude des paramètres qui influent sur les caractéristiques des joints soudés, à savoir le type d’essence utilisée, l’orientation du fil, la conception du joint et les réglages machine (fréquence, amplitude de déplacement, pression, temps). Les performances mécaniques des assemblages ont été testées par cisaillement, traction et selon une approche de la mécanique de la rupture. Dans le cas du soudage rotatif, nous avons proposé un nouveau modèle de conception de joints plats avec une disposition en zigzag des tourillons qui conduit à des assemblages qui peuvent être utilisés pour des demandes non-structurales en extérieur avec de brèves durées d’exposition non protégée. Pour le soudage linéaire, il ressort que les paramètres fréquence de vibration et temps de soudage sont déterminants pour la qualité des assemblages. Alors que la microdensitométrie de rayons X et la microscopie électronique à balayage (MEB) ont permis d’observer une densification de l’interface soudée, les analyses par spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier (FTIR) et résonance magnétique nucléaire (RMN) du 13C ont mis en évidence des modifications chimiques du matériau dans cette zone qui conduisent à une amélioration de la résistance à l’eau des assemblages. Par ailleurs, l’analyse par chromatographie en phase gazeuse couplée spectrométrie de masse (GC-MS) des gaz émis pendant le soudage démontre le caractère propre du procédé (vapeur d’eau majoritaire, quantités négligeables de CO2, absence de CO et de CH4).