L'Eglise et la Guerre : Réflexion sur le rapport entre le droit du conflit armé, la religion et la patrie glorifiée : Etude sur la guerre par l'exemple ou la fatalité nécessaire
Auteur / Autrice : | Claude Cebula |
Direction : | Bertrand Pauvert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance le 16/01/2009 |
Etablissement(s) : | Mulhouse |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences juridiques (Strasbourg, Bas-Rhin ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Européen de recherche sur le Risque, le Droit des Accidents Collectifs et des Catastrophes |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Si la loi du conflit dicte la conduite des hommes, tant dans leurs relations individualisées qu'au regard des communautés, elle emporte la nécessité de la contenir. Le droit de la guerre et de la paix, suscité par les Pères de l'Église, puis repris par les jurisconsultes, tout en s'en émancipant, reste l'instrument privilégié de cette maîtrise. Néanmoins, devant un danger potentiel, par le discours de revanche devant la défaite, préparer la guerre vise à assurer une cohésion nationale forte. Les institutions républicaines, qui se veulent indépendantes de toutes Églises, et l'Église Catholique elle-même, notamment par son clergé français, y travailleront, fût-ce par des voies au départ opposées. A cet égard, la Troisième République reste le cadre politique privilégié. La France, terre d'exemplarité dit-on et écrit-on, devient le terreau de la guerre sublimée. De cette analyse s'évincent cependant deux problématiques. Existe-t-il une constante au sein de l'Église de Rome relativement au droit de la guerre, une guerre qu'il faut gérer« au moins pire» possible, à l'instar de ce prescrivent les conventions internationales? La guerre n'est-elle qu'un moyen de survivre face à la peur de la mort, autrement dit ne serait-elle qu'une fatalité nécessaire ?