Thèse soutenue

Une victoire dans la défaite : racines, enjeux, significations : le 14ème corps d'armée sur le front central des Alpes en juin 1940

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Max Schiavon
Direction : François Cochet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 24/04/2009
Etablissement(s) : Metz
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Perspectives Interculturelles : Ecrits, Médias, Espaces, Sociétés (PIEMES) (Metz-Nancy)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de Recherche Universitaire Lorrain d’Histoire
Jury : Président / Présidente : Jean-François Muracciole
Examinateurs / Examinatrices : Rémy Porte, Xavier Boniface, Olivier Dard, Giorgio Rochat

Résumé

FR  |  
EN

L'armée française a conduit une bataille victorieuse sur les Alpes en juin 1940. C'est sans aucun doute, encore aujourd'hui, l'aspect le plus méconnu des combats qui se sont déroulés en mai-juin 1940. Une étude générale des relations franco-italiennes et du contexte géopolitique permet de comprendre pourquoi, après d'aussi longues relations complexes et passionnées, l'Italie a déclaré la guerre à la France. Les aspects spécifiques de la guerre en montagne, en particulier les fortifications des Alpes, la création de troupes adaptées au milieu ainsi que les plans d'opérations sont étudiés, afin d'expliquer le contexte de préparation de la bataille de chaque côté de la frontière. L'étude précise des combats porte sur le front central des Alpes, c'est-à-dire sur les secteurs géographiques du Briançonnais, du Queyras et de l'Ubaye. La défense de ce front de plus de 120 kilomètres, modifiée en profondeur durant toute la période de la drôle de guerre, est finalement confiée à seulement deux grandes unités du 14ème corps d'armée, le secteur fortifié du Dauphiné et la 64ème division d'infanterie, qui vont être opposées à plus de 6 divisions italiennes. Les forces en présence, leurs tactiques, leurs atouts et leurs faiblesses sont présentés ; l'enchaînement détaillé des opérations est restitué dans le détail puis analysé. Un bilan permet de comprendre les nombreuses causes de l'échec des forces italiennes. Enfin, des enseignements humains, tactiques et politiques sont tirés avant que soit abordée en conclusion la portée de ces évènements