Thèse soutenue

Contribution à l'étude de l'impact des anciens travaux miniers de charbon sur les eaux souterraines : application à la région d'Alès (Gard)
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Auteur / Autrice : Stéphanie Gairoard
Direction : Véronique Merrien-Soukatchoff
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie civil - hydrosystèmes - géotechnique
Date : Soutenance le 06/07/2009
Etablissement(s) : Vandoeuvre-les-Nancy, INPL
Ecole(s) doctorale(s) : RP2E - Ecole Doctorale Sciences et Ingénierie des Ressources, Procédés, Produits, Environnement
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire environnement géomécanique et ouvrages (Vandoeuvre-lès-Nancy)
Jury : Président / Présidente : Jean-Pierre Faillat
Examinateurs / Examinatrices : Véronique Merrien-Soukatchoff, Jean-Pierre Faillat, Jacques Mudry, Antoine Dominguez, Anne-Lise Courbis, Bernard Vayssade
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Pierre Faillat, Jacques Mudry

Résumé

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Cette thèse est une contribution à la connaissance des impacts, quantitatifs et qualitatifs, liés à la déprise minière de la région d’Alès. Le travail a consisté en l’analyse et l’interprétation de données quantitatives et qualitatives des eaux d’émergences des anciennes mines de charbon du bassin alésien afin de connaître la composition chimique des eaux d’émergences et de l’expliquer. Pour cela, nous avons utilisé des Analyses en Composantes Principales (ACP), des diagrammes de Piper et de Schoeller-Berkalov sur l’ensemble des émergences. Dans un deuxième temps, nous avons réalisé une analyse de l’évolution temporelle des concentrations de chaque élément pour les émergences où les données sont disponibles. L’aspect quantitatif est étudié grâce à une synthèse des connaissances disponible sur le réservoir minier de Fontanes (géologie, répartition spatiale, données de pompage et de niveaux piézométriques). Certaines émergences présentent une qualité qui rend impossible leur rejet direct dans l’environnement et il est important dans cette situation de bien définir la masse d’eau concernée. Pour cela, nous avons élaboré un modèle hydrodynamique par automates séquentiels. Il est appliqué aux anciens travaux de Rochebelle-St-Martin, aboutissant à la détermination des paramètres perméabilité et épaisseur du réservoir par reconstitution du niveau piézométrique du réservoir tout en tenant compte d’un pompage encore maintenu dans l’exploitation. Cette modélisation permet de mieux connaître les paramètres définissant l’aquifère minier dans la perspective d’exploiter cette réserve. Ces eaux de mines présentent une qualité médiocre. A partir d’une meilleure connaissance hydrodynamique du système, obtenue par la modélisation, il devient possible de proposer une valorisation de cette eau par utilisation de ses calories en géothermie connaissant la géométrie du réservoir minier. Les anciennes exploitations minières sont à nouveau source d’énergie