Thèse soutenue

Recherches autour du métal : les assemblages funéraires trévires : fin du IIIe s. av. J.-C. - troisième quart du Ier s. ap. J.-C.

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Auteur / Autrice : Jenny Kaurin
Direction : Jean-Paul GuillaumetJeannot Metzler
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Archéologie
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Dijon
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Langages, Idées, Sociétés, Institutions, Territoires (Dijon2007-2016)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Archéologie, terre, histoire, sociétés (ARTEHIS) (Dijon)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Henri Duday, Paola Piana Agostinetti, Michel Reddé, John Scheid, Bruno Wirtz

Résumé

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Ce travail constitue un essai de caractérisation et de classification des assemblages de mobiliers déposés dans les sépultures et vise à appréhender leur évolution entre la fin du IIIe siècle s. Av. J. -C. Et le 3e quart du Ier s. Ap. J. -C. L’étude concerne 1181 tombes, provenant de 10 nécropoles du territoire trévire. Le mémoire se compose de quatre parties. La première dresse un bilan historiographique sur les études de mobilier en contexte funéraire et explique l’approche méthodologique développée : une approche fonctionnelle des mobiliers servant de base à un traitement statistique multidimensionnel (ACP). La seconde partie propose une classification des sépultures en fonction de leur assemblage de mobiliers et analyse leur évolution chronologique. Les différents mobiliers et les groupes qu’ils caractérisent font ensuite l’objet d’une proposition de lecture hiérarchisée. La troisième partie analyse l’évolution des assemblages funéraires au sein de chacune des nécropoles. La quatrième partie synthétise l’ensemble des phénomènes et tente d’en proposer une lecture interprétée. Ainsi, les dépôts funéraires sont d’abord le reflet de pratiques rituelles témoignant d’une grande stabilité durant toute la période étudiée. Ils sont également le reflet d’une histoire sociale. Cette histoire témoigne d’une évolution interne de la société trévire, conduisant à la reconnaissance des artisans à l’époque augustéenne, selon un processus amorcé à LT D1 et précipité par la guerre, ainsi que de l’essor économique des grandes agglomérations grâce à la présence romaine.