L'orientation relationnelle des entreprises dans la relation banque-entreprise : Evaluation à partir de la politique de financement des actifs intangibles : le cas du Cameroun
Auteur / Autrice : | André Tioumagneng Tafam |
Direction : | Éric Lamarque |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 4 |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Guy Degos |
Examinateurs / Examinatrices : Éric Lamarque, Jean-Guy Degos, Geneviève Causse-Broquet, Yvon Pesqueux, Robert Wanda | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Geneviève Causse-Broquet, Yvon Pesqueux |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Dans l’industrie bancaire la relation client est un facteur de la compétitivité de la banque. Pour mieux satisfaire les entreprises celle-ci a besoin de savoir si elles préfèrent être traitées suivant une approche transactionnelle ou relationnelle. Cette thèse a cherché à déterminer l’orientation relationnelle des entreprises investissant en AI. La théorie sur la structure financière ou de gouvernance de l’entreprise est la grille d’analyse mobilisée. Considéré comme n’induisant la valeur des entreprises que si celles-ci recourent à un créancier ayant un comportement relationnel pour le financer, l’investissement en AI a servi de fil rouge. Les banques cherchant à se différencier des concurrents sont disposées à offrir des crédits et être actionnaires pour permettre aux entreprises de financer ces actifs. Leur comportement est de type transactionnel dans l’aire d’expérimentation considérée (Cameroun). Les résultats suggèrent que les entreprises étudiées, évitant les deux modes de financement retenus, préfèrent que le rapport avec leurs banques soit de type relationnel. En général, ils invitent à l’approfondissement de la réflexion sur les structures bancaires susceptibles de favoriser les stratégies différenciées dans la politique d’offre des financements aux entreprises.