Auteur / Autrice : | Angélica Weber-Rigaudière |
Direction : | Yves Jeanneret, Danièle Pistone |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance le 24/11/2009 |
Etablissement(s) : | Avignon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences sociales (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Norbert Elias |
Jury : | Président / Présidente : Daniel Jacobi |
Rapporteurs / Rapporteuses : Viviane Couzinet, Baudouin Jurdant |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
À partir d’une approche documentaire, éditoriale et historique du périodique musicologique est interrogée la participation des revues académiques à la construction d’une discipline.Composé de 122 titres américains, français et allemands du 20e siècle ainsi que de l’Archiv für Musikwissenschaft, de la Revue de Musicologie et du Musical Quarterly, le corpus est soumis à une double observation, macroscopique et microscopique, sur le temps long, ainsi qu’à une analyse des sommaires. Partant de l’idée que la musicologie est une forme d’écriture sur la musique, cette investigation a pour objectif d’éclairer les ambiguïtés et l’historicité du périodique savant sur la musique ainsi que de repérer la manière dont l’articulation entre science, écriture et musique agit sur la revue musicologique. Instrument rhétorique et de captation du lecteur, cette dernière régule, hiérarchise et contrôle un territoire disciplinaire qu’elle délimite. Espace de représentation, le périodique musicologique fabrique l’histoire et l’identité d’un collectif qu’il fédère et dont il constitue le support de communication. La capacité de la revue à accepter la différence et à relier, à laisser place aux polémiques et aux prises de position, ainsi qu’à faire circuler le discours en font un objet hétérogène en perpétuelle transformation que l’on envisage comme un objet culturel