Auteur / Autrice : | Harith Al Dabbagh |
Direction : | Jean-Baptiste Donnier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 3 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’ordre juridique irakien constitue un exemple singulier de la réception de droits étrangers. Berceau des grandes écoles musulmanes du fiqh, l’Irak a connu dès le milieu de XIXe une sécularisation progressive de son système juridique par la réception des institutions des droits romano-germaniques. La plupart des branches du droit ont ainsi échappé au droit musulman pour être remplacées par des conceptions juridiques empruntées à l’Occident. Le droit musulman, qui s’est trouvé cantonné au statut personnel, a montré une forte résistance et ses solutions peuvent encore influer sur le droit civil, le droit judiciaire, voire le droit international privé. L’ordre juridique pluraliste peut ainsi être le théâtre d’interactions entre normes séculières et religieuses mettant en cause sa cohésion. L’exemple irakien apparaît dès lors comme un terrain idéal d’investigation, pour saisir l’impact de la norme religieuse sur le droit positif, cerner les contours de la relation droit séculier, droit religieux.