Thèse de doctorat en Psychopathologie clinique
Sous la direction de Sidi Askofaré.
Soutenue en 2009
à Aix-Marseille 1 , en partenariat avec Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (1969-2011) (autre partenaire) .
Dès la naissance de la psychanalyse, la question du diagnostic s’est posée dans sa relation à la psychiatrie et à partir des trois catégories Névrose, Psychose et Perversion. La psychanalyse a dû se positionner avec sa spécificité. Dès le début, Sigmund Freud et ses élèves se sont engagés dans la construction d’un savoir propre à la psychanalyse à partir de ces trois catégories. De plus, la question du diagnostic a été et est un sujet de polémique quant à son utilité, de même que la position éthique du diagnostiqueur. Cette utilité est de plusieurs ordres, en particulier la possibilité d’élaborer une théorie clinique qui puisse orienter la pratique. Il y aurait là un usage théorique du diagnostic et un usage pratique. Pour Jacques Lacan, le savoir clinique oriente l’action et l’éthique du diagnostic, dans la perspective psychanalytique, ne se démarque pas de la visée analytique qui est de se repérer dans l’inconscient. A partir des écrits de Sigmund Freud, traversant en partie la littérature analytique pour aboutir à l’enseignement de Jacques Lacan, la thèse repose sur : la nécessité du diagnostic ; la question du diagnostic a été renouvelée et celui-ci précisé avec les derniers enseignements de J. Lacan ; une rupture épistémologique s’est produite qui a profondément modifié la clinique, avec l’introduction d’un nouveau paradigme, celui d’inconscient lacanien.
Neurosis and psychosis : differential diagnosis : the structure in question : psychoanalytical approach.
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