Thèse de doctorat en Espaces, cultures, sociétés
Sous la direction de Gérard Chastagnaret.
Soutenue en 2009
à Aix-Marseille 1 , en partenariat avec Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (1969-2011) (autre partenaire) .
Au milieu du XIXe siècle, le Maroc encore peu connu par la géographie européenne attire l'attention des savants. Une curiosité scientifique se développe et un effort d'enquête est réalisé dans sa direction, selon des moyens qui évoluent en fonction des contextes scientifiques et politiques. Cette thèse étudie ce vaste mouvement de découverte et d'inventaire destiné à l'élaboration d'un savoir sur l'espace ainsi que la production d'un discours géographique et son articulation avec les objectifs politiques, laissant entrevoir l'existence de décalages. D'abord livresque, ce savoir provient ensuite des reconnaissances conduites sur le terrain par des explorateurs et des militaires à l'aide de pratiques spécifiques imposées par les conditions du parcours. L'entreprise de connaissance évolue enfin avec la mise en place du Protectorat français et pose la question de la création d'une géographie marocaine, au moment où est achevée la carte de reconnaissance du pays.
Tjhe atlas, sextants and burnouses : moroccan reconnaissance (1846-1937).
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