Thèse soutenue

Associations entre l’excès pondéral, l’alimentation et l’activité physique chez l’enfant. Relations avec le statut socio-économique des ménages : étude à partir des données des enquêtes Individuelles et Nationales sur les Consommations Alimentaires (INCA)
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Auteur / Autrice : Sandrine Suteau
Direction : Jean-Luc VolatierBernard Maire
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Santé publique. Épidémiologie
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Institut national agronomique Paris-Grignon (1971-2006)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L’objet de la thèse était d’étudier des comportements susceptibles de jouer sur l’équilibre énergétique et de mesurer leurs liens avec le surpoids de l’enfant et le statut socio-économique (SSE). Les analyses ont porté sur les études transversales INCA1 (1998-99) et INCA2 (2006-07). En 1998-99, 15,2% des enfants de 3-14 ans étaient en surpoids. Une plus forte prévalence a été observée chez les enfants les plus sédentaires. La contribution des deux repas principaux aux apports énergétiques était positivement corrélée au surpoids, à l’inverse des prises alimentaires « hors repas » et de la fréquence de consommation. Les enfants en surpoids consommaient de plus grandes tailles de portion de pâtisseries et viennoiseries et adhéraient davantage aux profils « Snacking et sédentaire » et « Gros mangeurs aux repas principaux ». Les tailles de portion des boissons lactées étaient au contraire inversement corrélées à l’excès pondéral, ainsi que le profil « Diversifié et actif ». Seuls le profil « Snacking et sédentaire », la sédentarité et la fréquence de consommation jouaient partiellement le rôle de facteurs intermédiaires dans la relation inverse entre le SSE et le surpoids. Enfin, la comparaison des deux études INCA a suggéré une stabilisation des prévalences du surpoids ces 8 dernières années, parallèlement à une diminution des apports énergétiques. Une prévention précoce, portant sur les comportements d’apports et de dépense, semble donc opportune, d’autant plus que les habitudes prises pendant l’enfance ont tendance à perdurer ensuite. D’autres études sont toutefois nécessaires pour mieux comprendre les raisons du fort gradient socio-économique du surpoids chez l’enfant.