Thèse soutenue

La crise de l’identité à travers l’écriture de Valentin Yves Mudimbe, Eugène Ebodé et Fatou Diome

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Auteur / Autrice : Victor Essono Ella
Direction : Marc GontardYolaine Parisot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature française
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Rennes 2

Résumé

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L’actualité de l’identité reste liée à des domaines disciplinaires comme la sociologie, l’anthropologie, la psychologie sociale, l’histoire, la linguistique. Dans le champ littéraire, le réseau thématique autour de l’existence de l’homme africain construit la notion de l’identité. Les approches thématiques sont différentes, mais les dissemblances résultent de la préoccupation des auteurs, des visions aussi parallèles que divergentes ; il faudrait ajouter le style qui se renouvelle d’un écrivain à l’autre. Pour ces créateurs, le roman est semblable à un vaste univers symbolique, chaque artiste peut construire, à ses propres goûts, ses fictions, et édifier une écriture particulière. Ces auteurs n’abordent pas les mêmes faits, et ils ne traitent pas de la même façon l’embarras de l’identité. Nous avons voulu comprendre, dans le cadre d’une thèse, la « fortune » littéraire des écrits sur l’identité africaine. Ce désir de clarifier la problématique de l’identité de l’écriture africaine, nous amène à plus de précision, à l’analyse de l’identité selon les démarches et l’imagination de trois auteurs africains : Valentin Yves Mudimbe, Eugène Ebodé et Fatou Diome. Notre particularité est non seulement d’intégrer l’écriture dans la thématique de l’identité, mais aussi d’étudier son évolution à partir de la prise de parole de la femme, surtout lorsque celle-ci est une intellectuelle. L’orientation de notre sujet s’articule selon les rapports entre l’identité africaine et l’écriture romanesque moderne. Au fond, cette étude pourrait nous amener à retracer l’histoire de la littérature africaine, car elle a engendré des liens de l’identité avec la langue, la référence spatiale et temporelle des textes étant l’insularité