Auteur / Autrice : | Julie Péron |
Direction : | Marc Vérin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Médecine. Biologie et sciences de la santé |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Rennes 1 |
Mots clés
Résumé
L’objectif était d’étudier l’implication du NST dans la reconnaissance des émotions en utilisant le modèle de la stimulation cérébrale profonde (SCP) dans la maladie de Parkinson (MP). Nous avons tout d’abord comparé les capacités de reconnaissance des expressions faciales émotionnelles (EFE) de 24 patients MP avant et après la SCP du NST. Les patients étaient spécifiquement déficitaires pour reconnaître les EFE de peur et de tristesse en condition post-opératoire (étude 1). Nous avons ensuite observé que ces modifications émotionnelles étaient corrélées à des modifications du métabolisme glucidique cérébral (18FDG-TEP) dans l’amygdale et le cortex orbito-frontal (étude 2). Enfin, nous avons montré que les patients présentaient également un biais de traitement émotionnel pour la peur et la tristesse lorsque les émotions étaient véhiculées par la voix humaine (étude 3). Ces résultats supportent l’hypothèse selon laquelle le NST serait une structure clé dans le circuit limbique.