L'exil de Jan Cep : contribution à l’histoire de la littérature tchèque moderne
Auteur / Autrice : | Jan Zatloukal |
Direction : | Francis Claudon, Jiří Šrámek |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature comparée |
Date : | Soutenance le 24/09/2008 |
Etablissement(s) : | Paris Est en cotutelle avec Univerzita Palackého (Olomouc, République tchèque) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, Sciences Humaines et Sciences Sociales (Créteil) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Equipe d'accueil 3483 (France) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Francis Claudon, Jiří Šrámek, Petr Kylous̆ek, Renata Listikova, Bernard Michel |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’écrivain tchèque Jan Cep (1902-1974), qui compta au nombre des médiateurs importants des rapports culturels franco-tchèques dans l’entre-deux-guerres, fut, à la suite du Coup de Prague en 1948, contraint à quitter son pays. Ami et traducteur de Pourrat et de Bernanos, il choisit naturellement la France comme patrie d’adoption. L’exil parisien s’avère pour Cep une rude épreuve existentielle. Conditions matérielles dures, déracinement linguistique, manque d’écho favorable pour son oeuvre, tout cela fait que Cep vit en marge de la vie littéraire française. Il s’engage d’autant plus dans diverses structures de l’émigration tchèque, notamment dans la rédaction tchécoslovaque de Radio Free Europe où il déploie son art de l’essai dans des méditations imprégnées d’humanisme chrétien. L’essai autobiographique Ma soeur l’angoisse que Cep écrivit directement en français dans les années 1960, représente la somme de sa vie et de sa pensée.