Thèse soutenue

Le rôle d'un intendant de province en Roussillon de 1716 à 1787 à la lumière de sa correspondance
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Auteur / Autrice : Delphine Joubes
Direction : François-Paul Blanc
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire du droit
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Perpignan

Résumé

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L’intendant est le représentant du roi dans la province. A partir de 1716, la province de Roussillon prend l’appellation officielle d’intendance. Pays conquis, le Roussillon ne dispose ni d’assemblées, ni d’Etats, l’intendant gouverne seul. Son titre d’intendant de justice, police et finances fait de lui un administrateur polyvalent. Au-dessus des lois, il peut entrer et siéger dans les cours de justice, juger des crimes et délits, présider des cours souveraines comme c’est le cas par quatre fois en Roussillon. Ses prérogatives en matière de police l’obligent à maintenir le bon ordre. Il doit gérer l’économie et notamment le commerce des grains en mettant en balance la législation royale et les besoins des sujets. En outre, il détient le monopole des finances locales. Aidés par ses viguiers, il répartit et collecte les impôts en argent et résout, comme il le peut, le problème des corvées. Au fur et à mesure du XVIIIe siècle, l’intendant se préoccupe de plus en plus du sort des administrés. Son travail se découpe ainsi en deux temps. D’une part, sa relation unilatérale avec le pouvoir royal duquel il reçoit les ordres et d’autre part ses échanges toujours plus nombreux avec la population afin d’améliorer son quotidien.