Auteur / Autrice : | Airton-Brazil Pollini Junior |
Direction : | Agnès Rouveret |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire et archéologie des mondes anciens |
Date : | Soutenance le 23/02/2008 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Espaces, Temps, Cultures (Université Paris Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Michèle Brunet |
Examinateurs / Examinatrices : Agnès Rouveret, Michèle Brunet, Pedro Paulo Abreu Funari, Pierre Carlier, Angela Pontrandolfo | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Michèle Brunet, Pedro Paulo Abreu Funari |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La frontière d’une cité grecque coloniale en Italie méridionale est abordée par l’utilisation de plusieurs types de sources et par l’utilisation de concepts modernes. La première partie est consacrée à une discussion bibliographique et méthodologique à propos des études du territoire et de la frontière dans le monde grec. La deuxième partie porte sur la définition que les Grecs pouvaient avoir de la frontière d’une cité coloniale, aussi bien les signes matériels que le témoignage littéraire en ce qui concerne la conception de la frontière et son imaginaire. La frontière entre deux cités était conçue de manière plus précise que les rapports de voisinage entre les Grecs et les indigènes. Finalement, dans la troisième partie sont analysées les données des cités coloniales, notamment l’exemple de Poseidonia. L’examen minutieux de la totalité des sites de son territoire a été poursuivi dans le contexte plus large de nos connaissances sur les cités achéennes de Grande Grèce Sybaris et Métaponte. Nous avons pu conclure que la frontière est une construction chronologique qui a lieu à partir de la fin du VIIe siècle et atteint son point culminant au Ive avant notre ère.