Thèse de doctorat en Chimie théorique
Sous la direction de Françoise Pauzat.
Soutenue en 2008
à Paris 6 .
L’objectif de ce travail est de résoudre une apparente contradiction observationnelle : si des acides aminés ont été identifiés dans les météorites, aucun n’a encore été observé dans le milieu interstellaire (MI). En étudiant la stabilité relative des isomères détectés dans le milieu interstellaire par les méthodes DFT et ab-initio de la chimie quantique, nous proposons un « Principe d’Energie Minimale » (PEM) selon lequel l’isomère de plus basse énergie est le plus abondant. Nous évaluons ainsi les possibilités de détection de nouvelles molécules prébiotiques dans le MI, dont les acides aminés. Puis nous vérifions que le lien entre abondance et ordre énergétique est respecté pour les acides aminés dans les météorites, ce qui contraint les conditions de formation dans les corps parents. En étudiant les collages de molécules sur les grains carbonés ou glacés interstellaires par les méthodes périodiques en ondes planes, nous montrons l’existence d’une physisorption sélective pour certains types d’isomères. Ceci entraîne un éventuel biais observationnel sur leurs abondances relatives et une possibilité d’explication des quelques exceptions au PEM.
Theoretical studies about an extraterrestrial origin of prebiotic species
Pas de résumé disponible.
Cette thèse a donné lieu à une publication en 2013 par [CCSD] à Villeurbanne
Etudes théoriques à propos de l'origine exogène des molécules prébiotiques