Thèse de doctorat en Hydrologie et hydrogéologie quantitatives
Sous la direction de Sophie Violette.
Soutenue en 2008
à Paris 6 .
Les pressions mesurées dans le Callovo-Oxfodien montrent que cette formation est en surpression vis-à-vis de ces encaissants. Une réinterprétation de ces surpressions a été réalisée en considérant les flux couplés et notamment l’osmose chimique. Une approche théorique a porté sur les modèles d’estimation de l’efficacité osmotique et a permis le développement d’un modèle électrochimique de type triple couche tronqué. Une approche expérimentale, menée à deux échelles (in situ et échantillon), a permis d’estimer des efficacités osmotiques. Un nouveau modèle numérique a permis d’interpréter ces expérimentations. Les efficacités osmotiques obtenues sont faibles de l’ordre de 10% pour une concentration à 5 g/L eq. NaCl. Une approche numérique, prenant en compte la non-linéarité des équations de couplage et l’hétérogénéités des paramètres, permet de calculer, en régime permanent, une accumulation de pression d’environ 1-1. 5 bars du à l’osmose chimique dans le cas le plus favorable.
Coupled-processes in the Callovo-Oxfordian shales at the Bure site : implications for the transports of water and solutes
Pas de résumé disponible.