Thèse de doctorat en Géographie
Sous la direction de Marie-Françoise Courel.
Soutenue en 2008
à Paris 1 .
Le jury était composé de Patrick Pigeon, Jean-Louis Esquivié, Roland Nussbaum.
Le recours à la géographie des risques et aux outils cartographiques d'analyse spatiale complète utilement les méthodes actuarielles de calcul du risque en réassurance Dommages aux Biens. Cette géographie des risques assurantiels permet de réduire I'incertitude qui entache l'évaluation des montants de sinistre relatifs à des aléas spatialises rares, d'origine « naturelle» ou anthropique. Dans les deux cas, des historiques de sinistres de 10 ans ne permettent pas de présager du futur, puisque le temps long (inondation) ou la rapidité de I'évolution des phénomènes (terrorisme) ne sont pas pris en compte. Pour combler ces lacunes, l’évaluation de la sinistralité doit intégrer des scenarii qui n'apparaissent pas dans des historiques trop courts. Le recours à des méthodes de gestion de risque plus globales, comme le retour d'expérience ou la prospective et ses méthodes d'experts s'avère alors indispensables pour reconstituer un temps long théorique et l'intégrer dans le calcul du risque.
Calculation of losses triggered by seldom "natural" and man-made perils : the use of Geographical Information Systems (GIS), study of previous catastrophic losses and experts' judgment methods in order to assess the loss potential of catastrophic flood and terrorism events in reinsurance
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