Thèse de doctorat en Arts et sciences de l'art
Sous la direction de Michel Sicard.
Soutenue en 2008
à Paris 1 .
À la recherche des nouvelles possibilités de la peinture, nous nous sommes attardés sur l'installation picturale, pour voir ce qu'est le climat pictural ou la « pictorialité » d'un espace dans l'optique de l'expansion de la peinture et de son enveloppement par le lieu. Son débordement et son extase sur son environnement sont dus essentiellement à l'horizontalité (la latéralité) et à la réflexion (la porté du dos). La peinture se donne ainsi sur le mode l'esquisse, en surprise formant une « atmosphère» perceptive qui est indissociable de la notion d'invisibilité en peinture. La peinture se perçoit comme un fragment ou mieux comme un morceau insécable du lieu de l'exposition. Dans la logique de la mise en situation, le plan pictural même n'est pas crée mais formée par le procédé de la déposition de la matière, limitant, de la sorte, le champ d'action de l'artiste, ce qui instaure, avec la perspective spatiale, une perspective temporelle. S'agissant d'une recherche orientée vers les modalités de la donation de l'œuvre et de l'expérience artistique, une méthode phénoménologique semblait s'imposer.
On the invisible in the aesthetics of installation-painting
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