Thèse de doctorat en Histoire du droit
Sous la direction de Michel Bottin.
Soutenue en 2008
à Nice .
Il existe de nombreuses définitions de la profession d’avocat. La plupart pourtant ne tiennent pas compte des évolutions du métier et limitent volontairement le ministère à la plaidoirie ou à la défense des causes. En fait, la définition est beaucoup plus vaste. Pour cela, il est nécessaire d’y intégrer des notions périphériques comme les rapports entretenus par l’avocat avec sa représentation professionnelle. S’il revient aux ordres d’avocats comme à la justice de définir l’orientation qu’ils entendent donner à la profession, il reste de la compétence de la doctrine de constater l’évolution des rapports pris entre les membres et la corporation. Cette relation peut être influencée suivant deux concepts. D’abord, le corporatisme comme doctrine sociale basée sur le regroupement des membres d’une même profession. Cette approche privilégie clairement les intérêts de l’institution au détriment des intérêts individuels, donc de l’ordre au détriment de l’avocat en tant qu’individu. Un régime de type corporatiste ne peut accepter que des élites qualifiées pour leur performance et il n’est d’ailleurs même pas nécessaire de les renouveler régulièrement. Dans ce cas, on en arrive rapidement à une société despotique où l’autorité s’exerce par la force sur des individus assujettis. . . .
The lawyer and his bar (1810-1940) : the aspects of the regulations and the contentious.
There exist numerous definitions of the meaning lawyer. However the majority of these definitions does not include the evaluation of this profession and limits voluntarily the ministry of pleading or the defence of the cause. As a matter of fact the definition is much vaster. For this it is necessary to integrate peripheral notions such as reports maintained by the lawyer with its professional representation. It is the decision of the doctrine to certify the evaluation of the reports taken from the members and the corporation. This relation can be influenced by two concepts. Firstly, the corporatism such as social doctrine based on merges of members of one same profession. This approach clearly privileges the interests of the institution except the individual interests. The corporatism system is accepting qualified elites for their performance and it is not even necessary to renew them regularly. In this case, we arrive rapidly to a despotic society where the authority exercises by the force of individuals without rights. Secondly the liberalism, that is a common politico-philosophy thought giving the importance to the liberty of individuals. It believes in the idea that each individual possess fundamental rights which no power can change. According to this doctrine, the members would have more power than order to which they belong … which does not favour the respect of the professional rules. . . .