Auteur / Autrice : | Sabrina Tessier |
Direction : | Serge Briançon, Anne Vuillemin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Epidémiologie et Santé Publique |
Date : | Soutenance le 03/01/2008 |
Etablissement(s) : | Nancy 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | BioSE |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Ecole de Santé Publique de Nancy |
Jury : | Président / Présidente : Chantal Simon |
Examinateurs / Examinatrices : Danièle Sommelet, Anne Vuillemin, Serge Briançon | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascale Duché, Bruno Giraudeau |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les bénéfices d’une activité physique régulière sur la santé physique et la qualité de vie ont été montrés dans de nombreuses études épidémiologiques, en population malade et générale. Nos objectifs étaient de contribuer aux connaissances sur la relation activité physique et qualité de vie en population générale (adulte, enfant) et de tester l’efficacité de deux modes de fractionnement de l’activité physique hebdomadaire chez les enfants. La mise au point des instruments de mesure d’activité physique (QAPE-semaine) et de qualité de vie (PedsQLTM 4.0) était un préalable indispensable. Chez les adultes, la pratique d’une activité physique de loisirs est associée à une meilleure qualité de vie, tant dans une approche transversale (dimensions physiques et mentales) que longitudinale (dimension mentale). Un essai randomisé en grappe chez les enfants d’âge scolaire a permis de montrer qu’une même quantité d’éducation physique et sportive pratiquée à l’école ne produisait pas de différence de qualité de vie ou de vitesse d’augmentation de l’indice de masse corporelle, quel que soit le mode de fractionnement et de répartition dans la semaine. La réalisation d’un essai randomisé permet d’obtenir des résultats convaincants, malgré les difficultés organisationnelles de ces essais en milieu scolaire qui sont discutés. Ils confirment la discordance avec les études observationnelles dans lesquelles un lien entre corpulence et fractionnement de l’activité physique peut être mis en évidence, sans qu’il soit possible de faire la part entre la quantité et la répartition dans la semaine. L’ensemble des résultats, leur implication pour la recherche et la santé publique sont discutés.