Thèse soutenue

Etude du système racinaire de l’Eucalyptus en plantation tropicale : analyse architecturale, croissance et respiration

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Auteur / Autrice : Armel Thongo M'Bou
Direction : Daniel EpronFidèle Mialoundama
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie végétale et forestière
Date : Soutenance le 23/06/2008
Etablissement(s) : Nancy 1 en cotutelle avec Université Marien Ngouabi, Brazzaville
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Unité de Recherche sur la Productivité des Plantations Industrielles, Pointe-Noire (Congo) - Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement - INRA, Nancy
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Thomas Silou, Loïc Pages, Joseph Mabanza, Jean-Pierre Bouillet, Fidèle Mialoundama, Daniel Epron

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L’objectif de cette étude a été d’étudier le développement du système racinaire du clone d’Eucalyptus 1-41 au Congo. L’architecture du système racinaire a été abordée dans une chronoséquence. Elle a permis de définir une typologie composée de cinq catégories de racines assurant trois fonctions essentielles : l’exploration grâce aux racines latérales et pivotantes, l’exploitation du milieu assurée par un réseau de racines fines et la réexploitation du milieu, qui se fait par la mise en place tardive d’un système racinaire traçant. Tous ces types racinaires se mettent en place au cours du temps, grâce à une stratégie réitérative, qui permet au système racinaire de se déployer dans un volume important de sol. L’étude de la respiration racinaire a permis de paramétrer un modèle décomposant la respiration totale en des termes dépendants de la croissance, de l’entretien et de l’absorption minérale. Les paramètres de ce modèle ont ensuite été appliqués sur des données de biomasse et minéralomasse au champ afin d’estimer la respiration des racines fines à l’échelle du peuplement. Les résultats obtenus se rangent bien dans la gamme des mesures in situ au champ. L’étude de la production des racines fines a permis de mettre en évidence une forte variation des estimations en fonction des méthodes de prélèvement utilisées. Cependant l’estimation la plus réaliste donne un turnover racinaire de l’ordre de 4 an-1, impliquant un important retour d’éléments minéraux et de carbone dans le sol. Les résultats de cette étude offrent de bonne perspective pour développer un modèle architectural utile pour l’établissement des bilans de carbone, d’eau et de nutriments des plantations d’Eucalyptus au Congo.