Thèse de doctorat en Sciences chimiques et biologiques pour la santé
Sous la direction de Muriel Amblard.
Soutenue en 2008
à Montpellier 1 , en partenariat avec Université de Montpellier I. UFR des sciences pharmaceutiques et biologiques (1968-2014) (autre partenaire) .
L’hormone alpha de stimulation des mélanocytes (α-MSH) appartient à la famille des mélanocortines. Celles-ci interagissent avec des récepteurs couplés aux protéines G, les récepteurs aux mélanocortines (MCRs). A ce jour, cinq sous-types de récepteurs ont été identifiés, et sont impliqués dans la régulation de très nombreux processus physiologiques et physiopathologiques comme l’obésité, l’inflammation, l’activité cardiovasculaire ou la mélanogenèse. Au niveau de la peau, l’α-MSH interagit avec le MC1R principalement pour stimuler la mélanogenèse. Le développement d’analogues de l’α-MSH permettrait donc de réguler la pigmentation de la peau. En particulier, un antagoniste de l’α-MSH pourrait constituer un nouvel agent dépigmentant. Cette thèse est consacrée au développement d’analogues peptidiques de l’α-MSH. Des études de relation structure-activité, basées sur des modifications des extrémités N- et C-terminales et la dimérisation de motifs peptidiques, ont conduit à l’obtention d’antagonistes sélectifs du MC1R. Afin d’augmenter la stabilité protéolytique et la sélectivité des antagonistes obtenus, des analogues cycliques ont été conçus. Pour cela, une nouvelle stratégie de synthèse de peptides cycliques a été développée. Enfin, au vu de la structure de certains des analogues, leurs propriétés antibactériennes ont été étudiées.
Synthesis of alpha melanocyte-stimulating-hormone analogs
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