Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Damien Germain
Direction : Michel Laurin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Paléontologie systématique
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Paris, Muséum national d'histoire naturelle
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris)
Jury : Président / Présidente : Philippe Janvier
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Pays-Volard, Sébastien Steyer
Rapporteurs / Rapporteuses : Nour-Eddine Jalil, Rainer Schoch

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L’origine des lissamphibiens est un des sujets les plus controversés de ces dernières années et les lépospondyles sont parfois considérés comme en étant à l’origine. Une révision des diplocaulides du Permien d’Argana (Maroc) permet de les rapprocher du genre Diploceraspis. Un aistopode du Stéphanien de Montceau-les-Mines (France) est décrit en utilisant la tomographie à rayons X. Les aistopodes pourraient être sortis de l’eau indépendamment et plus précocement que d’autres Tétrapodes. L’origine des lissamphibiens est abordée par une étude sur les séquences d’ossification du crâne d’urodèles puis par une analyse phylogénétique à grande échelle qui montre que les relations phylogénétiques au sein des tétrapodes paléozoïques sont obscurcies par une forte homoplasie et des lacunes importantes dans le registre fossile. Une analyse des morphotypes ancestraux de lissamphibiens permet de s’imaginer quelle morphologie présenteraient ces hypothétiques protolissamphibiens