Recherche d'un protocole de traitement de solides zincifères par voie électrochimique : couplage électrolixiviation / électrodéposition dans une cellule unitaire
Auteur / Autrice : | Pascaline Guillaume |
Direction : | Clotilde Boulanger, François Lapicque |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie |
Date : | Soutenance le 24/10/2008 |
Etablissement(s) : | Metz |
Ecole(s) doctorale(s) : | SESAMES - Ecole Doctorale Lorraine de Chimie et Physique Moléculaires |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LEM-IJL - Laboratoire d'Electrochimie des Matériaux / Institut Jean Lamour - UMR 7198 |
Jury : | Président / Présidente : Jacques Yvon |
Examinateurs / Examinatrices : Marc Degrez, Nathalie Leclerc, Pierre Moszkowicz |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La gestion des déchets industriels est devenue une préoccupation majeure ces dernières années. La réglementation de plus en plus stricte et la hausse du prix des métaux incitent les industriels à réduire la quantité de déchets qu'ils produisent, limiter leur caractère polluant et assurer leur valorisation optimale. L'objectif des travaux de recherche entrepris est de procéder à la valorisation de déchets solides zincifères par couplage des deux étapes les plus courantes de l'hydrométallurgie, la lixiviation et l'électrodéposition du métal, au sein d'une seule et même cellule électrochimique. Ainsi la technique utilisés est basée sur la lixiviation du solide par les protons générés électrochimiquement à l'anode et la migration des ions résultants vers la cathode où ils se réduisent pour produire du zinc métallique. Les compositions d'électrolytes et la densité de courant optimale ont été définies lors des études séparées de l'électrolixiviation et de l'électrodéposition. Les expériences ont été réalisées sur un déchet synthétique composé d'oxyde de zinc dispersé dans du sable et à partir d'une cellule à trois compartiments (deux compartiments contenant les électrodes et un placé entre les deux et contenant le solide). Après avoir réalisé le couplage des deux étapes sur le déchet synthétique, ce protocole a été appliqué au traitement de déchets réels, tels que les oxydes pyrométallurgiques provenant du traitement des poussières d'aciérie électrique et les broyats de piles alcalines et salines, dans une cellule à deux compartiments. Ainsi, en imposant une densité de courant de 4,5 A/dm2, la quasi-totalité (99%) du zinc contenu dans le premier solide est lixivié en 6 heures et environ 95% dans le cas des broyats de piles. Dans tous les cas, un dépôt de zinc de haute pureté, utilisable en l'état, est obtenu