Les TICE en classe : de l'analyse des usages à l'analyse des non-usages
Auteur / Autrice : | Philippe Leclère |
Direction : | Jacques Walter, Brigitte Simonnot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance le 31/10/2008 |
Etablissement(s) : | Metz |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Perspectives Interculturelles : Ecrits, Médias, Espaces, Sociétés (PIEMES) (Metz-Nancy) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche sur les Médiations (Metz) |
Jury : | Président / Présidente : Françoise Paquienséguy |
Examinateurs / Examinatrices : Thierry De Smedt, Marie-José Gremmo |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La majorité des travaux de recherche sur les TICE est consacrée aux enseignants adeptes de ces technologies. Or la presque totalité des études montre que, malgré le discours injonctif de l’institution scolaire, les praticiens des TICE en classe sont peu nombreux. Cette étude a pour objectif d’explorer les raisons parfois implicites du non-usage des TICE en classe. Dans un premier temps, nous nous sommes intéressés aux usages avérés de ces technologies avec les élèves. Les résultats ont conduit à des hypothèses portant à la fois sur les facteurs prépondérants dans leur mise en œuvre, sur les compétences nécessaires aux acteurs et, en conséquence, sur les contraintes liées à ces activités : infrastructure informatique déficiente, formations techniques et pédagogiques insuffisantes, accompagnement technique et pédagogique coûteux, activités chronophages et manque de reconnaissance d’investissements parfois très lourds. Nous avons pu noter des réticences de la part de certains usagers et surtout des non-usagers remettant en cause l’efficacité des TICE sur les apprentissages. Puis la comparaison entre l’enseignement des sciences rénovées et l’enseignement mettant en œuvre les TICE nous a permis de relativiser l’importance accordée à la technologie dans les raisons de non-usage des TICE en classe. Il nous a semblé, en effet, que le non-usage résultait davantage de la rupture avec une culture préexistante profondément ancrée. Certes pour les TICE, les effets sont amplifiés par le changement de support de l’information et le passage au numérique. La dernière partie ouvre quelques pistes de recherche sur les raisons moins visibles de résistance et de non-usages des TICE en classe.