Thèse soutenue

Absorption physique de Composés Organiques Volatils par pulvérisation d'émulsion d'huile dans l'eau. Etude thermodynamique et hydrodynamique : Application au calcul des efficacités d'abattement de COV sur effluents synthétiques et réels

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Auteur / Autrice : Romuald Tatin
Direction : Gilles Hebrard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie des procédés et environnement
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Toulouse, INSA

Résumé

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Les Composés Organiques Volatils peuvent être des composés malodorants, cancérigènes, tératogènes ou mutagènes. En France, la pollution odorante représente le second motif de plainte après le bruit. En conséquence, des réglementations de plus en plus strictes sont imposées aux industriels en termes d’émission de COV. Dans les stations d’épuration, les composés de nature lipophile ne sont pas bien traités par les tours de lavage chimique de la filière de désodorisation. L’élimination de ces composés nécessite alors des procédés de finition souvent onéreux. Ce travail expose l’étude d’un procédé innovant. Il s’agit d’une tour de lavage de type pluie, pulvérisant une émulsion d’huile dans l’eau. L’utilisation d’une émulsion dans un réacteur de type pluie permet de faciliter le transport de l’huile, d’augmenter la surface d’échange en utilisant les gouttes d’eau comme support, d’augmenter la turbulence favorisant le transfert, et de traiter l’ensemble des affinités hydrophiles et lipophiles. Les points suivants sont développés dans cette étude : le choix de l’absorbant organique (stabilité thermique et mécanique, non biodégradable, insoluble dans l’eau, faible valeur de la constante de Henry) ; le transfert de matière gaz-liquide ; et enfin l’hydrodynamique du contacteur. A l’issue de cette étude, l’huile de silicone 47v350 a été choisie. Sa pulvérisation sous forme d’émulsion dans l’eau semble donner un meilleur coefficient de transfert du côté liquide. Un modèle décrivant sa saturation au cours du temps a été développé. Cette huile a aussi été testée sur site sur un effluent gazeux réel. Pour finir, des tentatives de régénération à la vapeur d’eau ont validé son emploi