Thèse soutenue

Procédé d'adsorption avec régénération électrothermique pour la capture du dioxyde de carbone en post-combustion
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Auteur / Autrice : Nabil Ettlili
Direction : Georges GrévillotCécile Vallières
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie des procédés et des produits
Date : Soutenance le 11/04/2008
Etablissement(s) : Vandoeuvre-les-Nancy, INPL
Ecole(s) doctorale(s) : RP2E - Ecole Doctorale Sciences et Ingénierie des Ressources, Procédés, Produits, Environnement
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire des sciences du génie chimique (Nancy)
Jury : Président / Présidente : Francis Meunier
Examinateurs / Examinatrices : Georges Grévillot, Cécile Vallières, Francis Meunier, Chakib Bouallou, Samuel Saysset
Rapporteurs / Rapporteuses : Francis Meunier, Chakib Bouallou

Mots clés

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Résumé

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La capture du CO2 en sortie d’une centrale thermique constitue un réel défi technologique. Les procédés d’adsorption peuvent être utilisés pour traiter de telles fumées caractérisées principalement par leurs grands débits et leurs faibles teneurs en CO2 (2x106 à 3x106 m3.h-1 pour une centrale de 750 MW, % Vol de CO2 = 12-15 %). Certains procédés d’adsorption existants comme les procédés PSA et TSA ont été utilisés pour le traitement des COV. Dans le cas de l’adsorption modulée en pression (PSA) l’effluent à traiter passe à travers d’un lit fixe d’adsorbant à haute pression. L’adsorbant est régénéré en baissant la pression. Pour l’adsorption modulée en température (TSA), l’adsorbant est régénéré en augmentant sa température. C’est souvent de l’air chaud qui est utilisé pour chauffer le lit. Ces deux procédés ne semblent pas bien adaptés pour la capture du CO2. Alors que le premier nécessite l’augmentation de la pression de grands débits de gaz, le deuxième procédé, basé sur le chauffage avec de l’air chaud, n’est pas énergétiquement efficace. De plus le CO2 récupéré est dilué par de l’air. L’objectif de ce travail est d’étudier un nouveau procédé d’adsorption qui permet de : 1- Traiter de grands débits de gaz à faible pression et capturer la majeure partie du dioxyde de carbone qu’ils contiennent ; 2- Récupérer le CO2 avec une haute pureté ; 3- Réduire le coût énergétique de la régénération. Pour réaliser ce travail, trois procédés d’adsorption ont été examinés expérimentalement et théoriquement : Adsorption avec régénération électrothermique (ESA), Adsorption avec régénération sous vide (VSA) et ESA-VSA couplés. La première étape du travail a consisté à choisir un adsorbant performant. Pour cela, plusieurs solides ont été considérés (charbons actifs, tamis moléculaires carbonés, matériaux polymères, zéolites ...) et deux adsorbants ont été choisis (zéolite 5A et matériau composite PDMS-charbon actif). Dans le cas de la régénération électrothermique, l'adsorbant a été chauffé de façon indirecte, par l'effet de Joule. Après avoir étudié les trois méthodes de régénération expérimentalement, un module de calcul a été développé au moyen de COMSOL la Multiphysics permettant d'ajuster les paramètres de cinétique de transfert de masse pour les étapes d'adsorption et de régénération