Arts anciens, arts nouveaux : les formes de nos représentations de l'invention de la photographie à aujourd'hui
Auteur / Autrice : | Tristan Garcia |
Direction : | Sandra Laugier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Amiens |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale en Sciences humaines et sociales (Amiens) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Sandra Laugier, Laurence Bertrand-Dorléac, Françoise Coblence, Jacqueline Lichtenstein, Bernard Sève, Francis Wolff |
Mots clés
Résumé
Cette thèse est une tentative de redéfinition de ce que peut être tout art humain. En considérant la double impasse qui a conduit dans l'esthétiqùe moderne, à considérer de manière privilégiée soit l'Art soit l'objet d'art, il apparaît qu'une troisième voie a été négligée, celle des arts. Un art se trouve alors défini comme une forme de représentation. Les formes picturale, narrative ou musicale apparaissent ainsi comme des arts anciens, indissociables de la définition même de toutes les cultures humaines. Or, de nouvelles formes de représentation sont ici examinées, à partir du XIXe siècle : dénaturalisées, elles correspondent à l'usage de techniques, d'âges de la vie ou de communautés en tant que moyens inédits - irréductibles aux précédents - de représenter le monde, c'est-à-dire d'échanger « absence » et « présence » à l'occasion d'objets ou d'événements. Le statut d'arts nouveaux - ni plus ni moins arts que les arts anciens - est donc discuté autour de différents cas contemporains.