Contribution à l'étude de la gustation des molécules sucrées à travers un processus d'adsorption. Modélisation par la physique statistique
Auteur / Autrice : | Salah Knani |
Direction : | Mohamed Mathlouthi, Abdelmottaleb Ben Lamine |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique statistique et chimie physique industrielle |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Reims |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L'adsorption des molécules sucrées sur les sites récepteurs du goût est une étape déterminante dans le mécanisme de la perception de la saveur sucrée. Naturellement, l’adsorption se situe à la périphérie dans ce mécanisme. Nous avons réalisé des courbes de réponse psychophysique à l'aide d'un dispositif approprié nommé SMURF pour quatre molécules sucrées: le saccharose, le fructose, le glucose et le maltitol. Par l'intermédiaire de l'ensemble grand canonique un traitement de physique statistique a été utilisé pour le développement des expressions analytiques de la réponse gustative en terme d'adsorption. La modélisation nous a permis d'adopter le modèle double couche pour l'interprétation du phénomène d'adsorption. Les valeurs du nombre de molécules par site trouvées nous ont permis de déterminer le type d'ancrage pour chaque molécule selon la géométrie: un ancrage parallèle et un ancrage perpendiculaire. Nous avons trouvé une corrélation entre le pouvoir sucrant d'une part et l'énergie d'adsorption, la réponse maximale, la solubilité et le taux d'occupation à la concentration seuil d'autre part. En parallèle nous avons réalisé des isothermes d'adsorption du saccharose à l'aide d'une microbalance à quartz (QCM) sur trois couches minces de porphyrine, de calixarène et d'or. La modélisation de ces isothermes par le modèle de BET modifié nous a permis de caractériser l'adsorption à l'aide des paramètres physicochimiques du modèle. Nous avons montré que les nombres de molécules par site et les énergies d'adsorption sont proches de celles de la gustation. Le saccharose présente donc le même comportement sur ces supports que dans le mécanisme de perception du goût