Auteur / Autrice : | Néstor Fernández-Conde |
Direction : | Jean-Loup Puget |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Terre, océan, espace. Astrophysique |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La formation et l’évolution des galaxies est un des plus importants sujets de la recherche en astrophysique de nos jours. L’étude de cette évolution dans les longueurs d’onde infrarouges et submillimétriques est difficile à cause des problèmes de confusion de sources dus à la faible résolution spatiale de ces observations. Cette faible résolution empêche la détection individuelle de sources dans ces longueurs d’onde. Ceci rend très difficile l’étude des galaxies lumineuses, où la plupart des étoiles de l’univers se sont formés, puisque leur émission est visible principalement dans l’infrarouge lointain. Le sujet de cette thèse est d’essayer de trouver des moyens d’étudier ces galaxies en utilisant une technique appelée ״stacking״. Dans cette technique, des observations à plus courte longueur d’onde sont utilisées pour déterminer la position des sources. A cette position le signal moyen de ces galaxies est obtenu en empilant leurs images dans la longueur d’onde où elles ne sont pas détectées. L’étude des capacités et des limites de cette technique est effectuée dans cette thèse à l’aide de catalogues simulés des galaxies incluant, pour la première fois, toutes ces sources et leur corrélation avec la matière noire. L’étude montre que la méthode permettra pour la première fois l’étude des distributions spectrales d’énergie (dans l’infrarouge lointain et le submillimétrique) des galaxies qui émettent le fond cosmique infrarouge. Une autre utilisation est l’étude de la corrélation entre les sources qui forment le fond cosmique infrarouge et la matière noire, à grand redshift.